GALERIE

ARISTOCRATES

Francisco de Goya 
<p><i>La Comtesse de Haro </i><p>c. 1802-1803<p>huile sur toile<p>59 x 36 cm<p>© Suisse, Collection particulière
<hr>Maria-Anna von Waldstein-Wartenberg (1763-1808), femme de la haute noblesse de Bohème, épouse en 1781 José Joachín de Silva-Bazán y Sarmiento, marquis de Santa Cruz, Grand d&apos;Espagne et chevalier de la Toison d&apos;or.
Francisco de Goya 
<p><i>Le Comte de Fernán Núñez</i><p>1803<p>huile sur toile<p>211 x 137 cm<p>© Madrid, Duques de Fernán Núñez.
<hr>Carlos Gutiérrez de los Ríos y Sotomayor (1779-1822), né à Lisbonne, est le fils du Comte de Fernán Núñez, un ambassadeur. Il épouse María Vicenta Solís Vignacourt Lasso de la Vega, duchesse de Motellano. Diplomate, il parcourt l&apos;Europe et il est fait Duc de Fernán Núñez par Ferdinand VII. Il est également compositeur d&apos;un Stabat Mater. Jean-Baptiste Isabey a fait son portrait (c. 1817).
Francisco de Goya 
<p><i>La Comtesse de Fernán Núñez</i><p>1803<p>huile sur toile<p>211 x 137 cm<p>© Madrid, Duques de Fernán Núñez.
<hr>María Vicenta de Salís Vignancourt Lasso y del Arco (1780-1849) épouse le VII Comte de Fernán Núñez. Après la mort de ce dernier, elle épouse en secondes noces Filiberto Mahí Romoy et s&apos;installe à Paris où elle décède.
Francisco de Goya 
<p><i>Marquise de Villafranca</i><p>1804<p>huile sur toile<p>195 x 126 cm<p>© Madrid, Prado.
<hr>María Tomasa Palafox (1780-1835), fille de María Francisca de Sales Portocarrero (VI Comtesse de Montijo) et de Felipe Antonio Palafox y Croy, épouse (1798) à Madrid Francisco de Borja Álvarez de Toledo, marquis de Villafrance. Érudite et grande amatrice d&apos;art, membre d&apos;honneur (1805) de l&apos;Académie des Beaux-arts de Madrid, elle fonde (1811) à Cadix, la Société Patriotique des Femmes de Ferdinand VII. Elle est la belle-soeur de la duchesse d&apos;Albe. José Alonso del Rivero a fait également un portrait d&apos;elle.
Francisco de Goya 
<p><i>La Marquise de Lazán</i><p>c. 1804<p>huile sur toile<p>193 x 115 cm<p>© Madrid, Collection Duque de Alba.
<hr>María Gabriela de Palafox y Portocarrero (1779-1828), fille de Felipe Antonio Palafox y Croy, VI marquis de Ariza, et de María Francisca de Sales Portocarrero y 

Fernández de Córdoba, VI comtesse de Montijo, épouse, en 1797, son cousin Luis Rebolledo de Palafox y Melzi, X comte d&apos;Eril, marquis de Lazán. Poursuivie par l&apos;inquisition pour avoir défendu les idées jansénistes, elle est accusée et emprisonnée en 1821 pour avoir conspiré contre le régimen constitutionnel, mais reconnue innocente, elle est relâchée. Elle est la soeur de la marquise de Villafranca et du comte de Teba.
Francisco de Goya 
<p><i>Le Comte de Teba (?)</i><p>c. 1804<p>huile sur toile<p>63,2 x 48,9 cm<p>© New York, Collection Frick.
<hr>Eugenio Guzmán de Palafox y Portocarrero (c. 1770-1834), fils de Felipe Antonio Palafox y Croy et de María Francisca de Sales Portocarrero y Fernández de Córdoba, est le frère des marquises de Lazán et de Villafranca et l&apos;oncle de la future impératrice Eugenia de Montijo, épouse de Napoleón III. Il est comte de Montijo et Grand d&apos;Espagne. Il se distingue pendant la Guerre d&apos;Indépendance en luttant contre Napoleón. Homme cultivé, il est nommé membre honoraire de la Real Academia de Bellas Artes de San Fernando.
Francisco de Goya 
<p><i>Le Marquis de San Adrián</i><p>1804<p>huile sur toile<p>209 x 127 cm<p>© Pampelune, Diputación Foral.
<hr>José María de Magallón y Armendáriz (1763-1845), marquis de San Adrián et de Castelfuerte, est le fils de José María Magallón Beaumont de Navarra y Mencos et de Josefa 

de Armendáriz y Acedo. Il fait son éducation au Real Seminario de Nobles (Vergara) et la complète à Paris. De retour à Madrid, grâce à Cabarrús, il rentre en relation avec de nombreuses figures de la Ilustración, comme Moratín. En 1790, il épouse Soledad Rodríguez de los Ríos y Lasso de la Vega, dont il a une fille. Après la mort de son épouse (1807), son afrancesamiento le conduit à rentrer au service de Joseph Bonaparte dont il devient chambellan et maître de cérémonie. Après la guerre d&apos;Indépendance, il s&apos;exile à Paris, puis à Bordeaux. Il revient en Espagne à la faveur du Pronunciamiento de Riego (1820).
Francisco de Goya 
<p><i>Clara de Soria</i><p>c. 1804-1808<p>huile sur toile<p>112 x 80 cm<p>© Paris, Collection particulière.
<hr>Clara de Soria, descendante d&apos;une ancienne famille aristocratique.
<hr> Ce tableau, qui en 1900, appartient à la collection Rothschild, est réquisitionné par les Allemands (1941) pour le musée d&apos;Adolf Hitler. Le maréchal Göreing le choisit pour son musée personnel. En 1945, le tableau est retrouvé par les Américains dans les mines de sel de Salzbourg.
Francisco de Goya 
<p><i>La Marquise de Santa Cruz</i><p>1805<p>huile sur toile<p>130 x 210 cm<p>© Bilbao, Valdés.
<hr>Joaquina Téllez-Girón y Pimentel (1784-1851), fille de Pedro de Alcántara Téllez-Girón et de María Josefa Pimentel, de célèbres mécènes, épouse (1801) José Gabriel de Silva-Bazán, futur 1er directeur du musée du Prado (1817-1820) et président perpétuel de la Real Academia Española. Considérée comme une femme très cultivée, elle était d&apos;une grande beauté. Goya l&apos;avait déjà peinte dans le célèbre tableau Les Ducs d&apos;Osuna et leurs enfants où elle apparaît, enfant, tenue par sa mère.
Francisco de Goya 
<p><i>La Marquise de Santa Cruz</i><p>1805 (?)<p>huile sur toile<p>126,5 x 207,6 cm<p>© Los Angeles, County Museum.
<hr>Joaquina Téllez-Girón y Pimentel (1784-1851), fille de Pedro de Alcántara Téllez-Girón et de María Josefa Pimentel, de célèbres mécènes, épouse (1801) José Gabriel de Silva-Bazán, futur 1er directeur du musée du Prado (1817-1820) et président perpétuel de la Real Academia Española. Considérée comme une femme très cultivée, elle était d&apos;une grande beauté. Goya l&apos;avait déjà peinte dans le célèbre tableau Les Ducs d&apos;Osuna et leurs enfants où elle apparaît, enfant, tenue par sa mère.
Francisco de Goya 
<p><i>Le Marquis de Caballero</i><p>1807<p>huile sur toile<p>105,5 x 84 cm<p>© Budapest, Musée.
<hr>José Antonio Caballero (1754-1821), fils de Pedro Antonio Caballero de las Heras et de María Caballero Herrera, épouse en 1788 une dame d&apos;honneur de la Princesse des Asturies. Il succède à Jovellanos (1798) comme secrétaire d&apos;état (ministre) de Justice (Gracia y Justicia) du roi Charles IV. En 1807, il hérite du titre de marquis de Caballero. Homme politique très habile, il gagne la confiance du futur Ferdinand VII et de Joseph Bonaparte - pour lequel il participe à la création du Code Civil espagnol et qu&apos;il suit en exil. A la faveur du Triennat Libéral, il rentre en Espagne.
Francisco de Goya 
<p><i>La Marquise de Caballero</i><p>1807<p>huile sur toile<p>105,3 x 84,4 cm<p>© Bavière, Collection particulière.
<hr>María Soledad Rocha Fernández de la Peña (1774-1809) est une damme d&apos;honneur de la reine María Luisa de Parma qui épouse, en 1788, le Marquis José Antonio Caballero.
Francisco de Goya 
<p><i>La Marquise de Montehermoso</i><p>1808-1810<p>huile sur toile<p>170 x 103 cm<p>© Paris, Collection Particulière.
<hr>Maria Amalia (1801-1876), fille de Pilar de Acedo y Sarriá et de Ortuño María de Aguirre Zuazo y del Corral, Marquis de Motenhermoso, épouse, en 1819, José María Santiago de Ezpeleta y Enrile. Ses parents ont été très liés à Joseph Bonaparte qui a été l&apos;amant de sa mère.Elle a connu Victor Hugo dans son enfance.
Francisco de Goya 
<p><i>La Marquise de Santiago</i><p>1809<p>huile sur toile<p>212 x 125 cm<p>© Madrid, Duque de Tamames.
<hr>María de la Soledad Fernández de los Ríos (1754-1807), IVe Marquise de Santiago, épouse en premières noces, Antonio Bernaldo de Quirós y Mariño de Lobera, vicomte de las Quintanas, dont elle a une fille. Elle s&apos;unit ensuite, en 1790, à José Magallón Armendáriz, Ve Marquis de San Adrián, dont elle a également une fille.
Francisco de Goya 
<p><i>Le Marquis de Castrofuerte</i><p>c. 1804-1808<p>huile sur toile<p>91,5 x 71,1 cm<p>© Montréal, Musée.
<hr>Miguel María Jalón y Bañuelos (1776-1830), fils de José María Jalón Llorente y Brizuela et María Loreto Bañuelos Chosellán, épouse, en 1802, María del Amparo Ulloa y Cáceres dont il a deux enfants, Joaquín Maria et María Loreto. Il fait une carrière militaire sous Charles IV (colonel du Régiment provincial de Toro, en 1806).
Francisco de Goya 
<p><i>La Marquise de Castrofuerte</i><p>c. 1804-1808<p>huile sur toile<p>91 x 71 cm<p>© Montréal, Musée.
<hr>María del Amparo Ulloa y Cáceres (1780-1865), fille de Gonzalo Ulloa Lugo et Casimira Cáceres, épouse le Marquis de Castrofuerte en 1802 dont elle a deux enfants, Joaquín Maria et María Loreto.

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