GALERIE

INDUSTRIELS ET COMMERÇANTS

Francisco de Goya 
<p><i>María Vicenta Barruso Valdés</i><p>1805<p>huile sur toile<p> 104,7 x 83,7 cm<p>© Johannesbourg, H. Oppenheimer
<hr>María Vicenta Barruso Valdés (1790-1809), fille de Salvador Barruso et Leonora Antonia Valdés, naît à Talavera de la Reina. Elle épouse un militaire en 1807 dont elle a un fils. Elle meurt jeune deux ans plus tard.
Francisco de Goya 
<p><i>Leonora Antonia Valdés de Barruso (1760)</i><p>1805<p>huile sur toile<p> 104,7 x 83,7 cm<p>© Johannesbourg, H. Oppenheimer
<hr>Leonora Antonia Valdés (1760-), une Asturienne, épouse (1789) un commerçant en tissus de la Rioja, Salvador Barruso de Ybarreta et le couple s&apos;installe à Talavera de la Reina où naît leur fille María Vicenta.
Francisco de Goya 
<p><i>Manuel García de la Prada</i><p>1804-1808<p>huile sur toile<p> 212 x 128 cm<p>© Des Moines, Art Center
<hr>Manuel García de la Prada y Gomarra (1768-1839), fils de Juan Sixto García de la Prada y Ruiz Gutiérrez de la Prada et de Rosa de Gomarra, naît à Madrid et épouse (1789) Rosa [Bernarda ?] García Del Mazo dont il a deux filles, Concepción et Juana. Il épouse, en secondes noces, María García, une des actrices favorites de Moratín dont il est l&apos;ami comme il l&apos;est de Francisco de Goya. Il est le représentant, en France, du Banco Nacional de San Carlos, à la fondation duquel avait participé son père. Il se trouve à Bayonne (1808-1809) et aide plusieurs de ses compatriotes en danger. Il rentre à Madrid, en 1809, où il est nommé Regidor, puis Corregidor de la capitale. Il collabore ainsi avec Joseph 1er. Élu en 1812, membre de la Real Academia de Bellas Artes de San Fernando, il doit s&apos;exiler en France. Membre de l&apos;Ordre de Charles III. Cousin de Francisco del Mazo dont Goya a fait le portrait.
Francisco de Goya 
<p><i>Antonio Raimundo Ibáñez</i><p>1805-1808<p>huile sur toile<p> 96,5 x 72,4 cm<p>© Baltimore, Museum
<hr>Antonio Raimundo Ibáñez (1749-1809), marquis de Sargadelos, naît dans une famille de petite noblesse. Il se consacre au commerce et aux affaires avec les Indes. En 1784, il fonde la Real Compañía Marítima, afin de développer les échanges commerciaux avec l&apos;Europe du Nord. Installé à Ribadeo (Galice), dès 1768, il industrialise la zone, et crée la première usine de fer, puis une autre de céramique, à Sargadelos. Il est considéré comme l&apos;un des premiers impulseurs d&apos;un capitalisme moderne. Considéré comme un érudit ilustrado, il est accusé d&apos;afrancesado et est lynché par la foule, poussée par ses ennemis, à Dompiñor.
Francisco de Goya 
<p><i>Francisco del Mazo</i><p>1815<p>huile sur toile<p> 90 x 71 cm<p>© Castres, Musée Goya
<hr>Lucas Francisco José Antonio del Mazo García de la Prada (1772-), fils d&apos;Antonio Del Mazo Mirones et de Paula María García Ruiz de la Prada. Il arrive a 17 ans à Madrid ou il loge chez un oncle, le père de Manuel García de la Prada. En 1793, il rentre au service du duc et de la duchesse d&apos;Albe. En 1804-1805, il fait partie du Conseil d&apos;administration de la Banca de San Carlos. En 1815, il devient comptable du Mont de Piété des Caballeros Hijosdalgo de Madrid. Il échappe à l&apos;épuration absolutiste.
Francisco de Goya 
<p><i>Tomás Pérez de Estala</i><p>c. 1800-1805<p>huile sur toile<p> 102 x 79 cm<p>© Hambourg, Kunsthalle
<hr>Tomás Pérez de Estala, d&apos;origine modeste, épouse Laureana Ortiz de Paz y Llano, fille du directeur de la Real Fábrica de Paños de Ségovie, et obtient le poste d&apos;ingénieur. En 1798, il est nommé Comisario Regio et devient intendant de la province d&apos;Almaden.
Francisco de Goya 
<p><i>Evaristo Pérez de Castro</i><p>c. 1804-1808<p>huile sur toile<p> 99 x 69 cm<p>© Paris, Louvre
<hr>Evaristo Pérez de Castro (1778-1849), homme politique et diplomate espagnol, fait ses études à Alcala de Henare. Il est élu député suppléant de la province de Valladolid (1810). Secrétaire des Cortes de Cadix, il est l&apos;un des rédacteurs et signataires de la Constitution de 1812. Plusieurs fois député, il est Ministre d&apos;État pendant le Triennat libéral (1820-1823), et joue un rôle essentiel dans le décret d&apos;amnistie (1820) des afrancesados exilés. Après la mort de Ferdinand VII, il retrouve ses fonctions de diplomate (Ambassadeur à Lisbonne, 1834). La régente Marie Christine lui offre le poste de Président du Conseil des Ministres (1838-1840). Il est Grand Croix de l&apos;Ordre de Charles III.
<hr>L&apos;identité du personnage n&apos;est pas établie. La toile porte également le titre de Portrait d&apos;un homme.
Francisco de Goya 
<p><i>Francisca Sabasa y García</i><p>c. 1804-1808<p>huile sur toile<p> 71 x 58 cm<p>© Washington, N. G.
<hr>María del Patrocinio García Pérez de Castro (1790), familièrement appelée

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