GALERIE

ARTISTES ET INTELLECTUELS

Francisco de Goya 
<p><i>Juan de Villanueva</i><p>1800-1805<p>huile sur toile<p> 90 x 67 cm<p>© Madrid, R. A. San Fernando
<hr>Juan de Villanueva (1739-1811), fils du sculpteur Juan de Villanueva, rentre, à onze ans, à la Real Acamedia de San Fernando et parfait sa formation à Rome. Dès 1768, il réalise, dans un style néo-classique, plusieurs projets : la Casa de Oficios (Escorial), la Casa de los Infantes (Escorial), la Casa de los Infantes (Aranjuez, 1771), la Casita del Príncipe (Palais du Pardo, 1772), la Casita de Abajo (Escorial, 1773). Nommé architecte du Prince et des Infants (1777), il travaille dès lors pour la famille royale. Son chef-d&apos;oeuvre reste le musée du Prado qu&apos;il dessine en 1785. On lui doit également d&apos;autres édifices madrilènes : la Real Academia de Historia, l&apos;Oratoire du chevalier de Grâce, l&apos;Observatoire astronomique (parc du Retiro), la reconstruction de la Plaza Mayor (1790)...
Francisco de Goya 
<p><i>Lorenza Correa</i><p>c. 1802-1803<p>huile sur toile<p> 80 x 58 cm<p>© Paris, Héritiers Comtesse de Noailles
<hr>Lorenza Núñez Correa (1773-1831 ?), fille des acteurs Roque Núñez et Petronila Morales, elle prend le nom d&apos;artiste de son parrain, l&apos;acteur José Correa. Elle commence sa carrière dès 1787. Elle épouse, en 1794, l&apos;acteur Manuel García Parra. Elle chante en Italie (Teatro Regio de Turin, 1805 ; Scala de Milan, 1811)et connaît le succès grâce à ses interprétations dans I Pretendenti delusi de Giuseppe Mosca, Palmira d&apos;Ernesto et Pietro Carloa Guglielmi, Le due duchesse de Simone Mayr. À Madrid, en 1821, elle crée Le barbier de Séville de Rossini. Elle se retire en 1831.
<hr> Connu également sous le titre La femme à l&apos;éventail. L&apos;identité de la jeune femme reste discutée.
Francisco de Goya 
<p><i>José de Vargas Ponce</i><p>1805<p>huile sur toile<p> 104 x 82 cm<p>© Madrid R. A. Historia
<hr>José de Vargas Ponce (1760-1821), fils de Tomás de Vargas et de Josefa Ponce, après avoir fait des études de mathématiques, il rentre dans la marine espagnole (1782), participe au siège de Gibraltar (1782). En 1808, il collabore avec le régime de Joseph Bonparte, mais finit par rejoindre les patriotes (1812) à Cadix, où un Conseil de guerre le blanchit (1814). Il est élu député de Madrid (1813) et de Cadix (1820). Par ailleurs, il conduit une carrière de scientifique et de poète et participe à de nombreux projets : Diccionario geográfico de España (Academia de Historia, 1786), reálisation de cartes des côtes espagnoles, Atlas geográfico (1785)... Membre de l&apos;Academia de San Fernando (1789), il publie en 1807 l&apos;Importancia de la Historia de la Marina Española, La instrucción pública, único y seguro medio de la prosperidad del Estado (1808). En 1813, il rentre à l&apos;Academia Española, et en 1814, il travaille à l&apos;Archivo de Indias...
Francisco de Goya 
<p><i>Pedro Mocarte</i><p>c. 1805-1806<p>huile sur toile<p> 78 x 57 cm<p>© New York, Hispanic Society
<hr>Pedro Mocarte, chanteur de la cathédrale de Tolède et organiste de la Chapelle Royale.
Francisco de Goya 
<p><i>Isidro Máiquez</i><p>c. 1807<p>huile sur toile<p> 77 x 58 cm<p>© Madrid, Prado
<hr>Isidro Máiquez (1768-1820), fils de comédiens, il est un des grands acteurs espagnols de son époque. Ouvert aux idées des Lumières, il épouse la cause libérale. Il fait ses débuts, à Madrid, au Teatro del Príncipe (1791). Elle renouvelle totalement son art en introduisant une façon plus naturelle d&apos;interpréter les rôles dans la lignée des entremeses de Lope de Rueda. Il obtient du gouvernement espagnol, grâce à Godoy, une pension pour aller à Paris et se perfectionner auprès de Talma. À son retour, en 1802, il connaît de grands succès dans La vida es sueño (Pedro Calderón de la Barca), Numancia (Cervantès)... Ses positions libérales - il participe au 2 mai 1808 à Madrid - le conduisent à l&apos;exil en France, d&apos;où il revient rappelé par Joseph Bonaparte qui lui octroie une pension. Pendant le règne de Ferdinand VII (1814-1820), il résiste à la censure, mais finit par être banni à Grenade où il meurt.
Francisco de Goya 
<p><i>Isidro González Velázquez</i><p>c. 1807<p>huile sur toile<p> 93,3 x 67,2 cm<p>© États-Unis, Collection particulière
<hr>Isidro González Velázquez (1765-1840), fils du peintre Antonio Velázquez, est un des grands architectes de l&apos;époque. Sa formation terminée (1790) et après un voyage en France, en Italie et en Grèce, il rentre en Espagne (1795) et devient membre de l&apos;Academia real de Bellas Artes de San Fernando (1799). On lui doit: la Casa del Labrador (Aranjuez), commencée par Juan de Villanueva, la remodélation de la plaza de Oriente (1816), le monument aux victimes du soulèvement du 2 mai (1822)... Architecte de style néoclassique, il est le continuateur de Juan de Villanueva
Francisco de Goya 
<p><i>Antonia Zárate</i><p>1810 ?<p>huile sur toile<p> 103,5 x 81,9 cm<p>© Blessington (Eire), Sir Alfred Beit
<hr>Antonia Zárate Aguirre Murguía (1775-1811), fille de l&apos;acteur Pedro de Zárate Valdés, épouse l&apos;acteur Bernardo Gil y Aguado dont elle a un fils, Antonio Gil y Zárate, écrivain et pédagogue.
<hr> Il existe un deuxième portrait (1811), sans doute réalisé après la mort de l&apos;actrice à la demande de son fils, qui se trouve au musée de l&apos;Hermitage.
Francisco de Goya 
<p><i>Asensio Juliá</i><p>1814 ?<p>huile sur toile<p> 73,4 x 57,3 cm<p>© Williamstown, Clark Art Inst.
<hr>Asensio Julià i Alvarracín, surnommé El Pescadoret, (1760-1832), entre à l&apos;Academia Real de Bellas Artes de San Carlos de VAlence (1771). Il s&apos;installe à Madrid où il fait la connaissance (1789) de Francisco de Goya qui en fait son associé pour la réalisation (1798) de la fresque de San Antonio de la Florida (Madrid). On lui a attribué un temps la paternité du tablau Le Colosse dont Goya ne serait pas l&apos;auteur.
Francisco de Goya 
<p><i>Rafael Esteve</i><p>1815<p>huile sur toile<p> 99,5 x 74,5 cm<p>© Valence, Musée.
<hr>Rafael Esteve Vilella (1772-1847) est un graveur valencien, représentant du romantisme en Espagne, neveu du peintre Agustín Esteve. Il se forme, comme Asensio Julià, à la Real Academia de Bellas Artes de San Carlos de Valence. Il s&apos;installe à Madrid et travaille, sous Charles IV, à la Real Calcografía. Nommé graveur de chambre, il réalise les portraits de la famille royale. On lui doit les gravures d&apos;une édition du Quichotte (1797-1798), les portraits de Charles IV, Ferdinand VII, José de Palafox... Il est directeur de la Calcografía Nacional.
Francisco de Goya 
<p><i>Manuel Quijano</i><p>1815<p>huile sur toile<p> 85 x 58,5 cm<p>© Barcelone, Musée.
<hr> Manuel Quijano (?-1838), dont on ignore les origines, est membre de la compagnie du Teatro de la Cruz (Madrid, 1888). Il participe à la vie musicale des théâtres et opéras madrilènes (Teatro de la Cruz, 1814-1815; Compañía de Ópera Española, 1824). Il connaît une grande popularité grâce à ses participations dans les oeuvres Don Quijote, La Caída de Godoy, Margarita de Strafford, El Día de San Fernando, Pedro el Grande...
Francisco de Goya 
<p><i>Juan Fernández de Rojas</i><p>1815<p>huile sur toile<p> 75 x 54 cm<p>© Madrid, R. A. Historia.
<hr>Juan Fernández de Rojas (c. 1750-1819), écrivain, historien et humoriste espagnol. En 1765, il intègre le Couvent de San Felipe el Real (Madrid),puis il s&apos;installe à Salamanque (1772) où il fait partie d&apos;un groupe de poètes et écrivains dont José Cadalso.
Francisco de Goya 
<p><i>José Luis Munárriz</i><p>1815<p>huile sur toile<p> 85 x 64 cm<p>© Madrid, R. A. San Fernando
<hr>José Luis Munárriz (1752-1830) est un écrivain, traducteur, critique littéraire et poète espagnol. Il fait ses études à Salamanque et devient recteur de l&apos;université (1771-1772). Il s&apos;installe à Madrid (1796) et rentre au service de la Compagnie royale des Philippes dont il devient directeur (1815). En 1796, il est élu membre honoraire de l&apos;Academia Real de Bellas Artes de San Fernando. Ami du poète José Quintana, il publie des poèmes dans la presse quotidienne, traduit Hugh Blair (Lecciones sobre la retórica y las bellas artes), un essai sur la littérature...

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