Madrid au cinema

Colegas (1982) 

Topographie

Barrio de la Concepción (Ciudad Lineal)

Au sud de Ciudad Lineal, le quartier est né au milieu du XIXe siècle sur les terres du couvent de la Concepción Francisca, auquel il doit son nom. Il était l'un des principaux noyaux de logements pour les ouvriers. Après la guerre civile, les lois d'aide (Ley de Viviendas Protegidas Rurales [1945] et Ley de Viviendas Bonificables [1953]) favorise la construction de logements modestes et transforme le quartier en cité dortoir. Les blocs de la rue Virgen del Rosario (1955-1959) en sont un bon exemple. À partir de 1970, la construcción de la M-30,  sur l'ancien ruisseau Abroñigal, transforme profondément le quartier de la Concepción.

José, Antonio, Rosario et leur famille vivent dans le Barrio de la Concepción où se déroule une grande partie de l'action.

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© 1982 Ópalo Films S.A.
Mercado de Legazpi (Arganzuela)

 Le projet d'un marché remonte à 1926, en vue de remplacer celui de la Cebada. Les terrains, connnus sous le nom de Dehesa de la Arganzuela, appartenaient à la ville de Madrid. C'est en 1935 que le marché, conçu par les architectes Francisco Javier Ferrero Llusiá et Luis Bellido González, coûta 6.177.338 pesetas (37.126,5 €), fut inauguré. Il comprend deux niveaux (premier: 30.079 m2 et second 17.320 m2) qui bordent une cour centrale. Sur les deux niveaux, on trouve des voies de 6,50 m qui permettaient le passage des véhicules. Le marché ferme dans les années 80 et est remplacé par Mercamadrid, inauguré le 30 novembre 1982, situé au-delà de la M-40.

José vient chercher du travail au marché de Legazpi, mais il n'est pas taillé pour cela et les ouvriers se moquent de lui.

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© 1982 Ópalo Films S.A.

Pasaje Doré (Centro)

Il aurait donné son nom au cine Doré, inauguré en 1912, le plus ancien cinéma en activité, propriété de la Filmoteca Española. Le passage, l'un des plus typiques de la capitale, est bordé de mulitples boutiques (alimentation, coutellerie...).

José et Antonio vont acheter un couteau à cran d'arrêt.

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© 1982 Ópalo Films S.A.

Atocha (Arganzuela)

La gare est achevée en 1851 et Isabelle II inaugure le "train de la Fraise" qui va à Aranjuez. Un incendie la détruit en 1863. Plusieurs inaugurations rythment son existence: 1892 puis 1992, où de nouveaux quais sont réservés à l'AVE. Le 11 mars 2004, un attentat fait des centaines de victimes.

José et Antonio s'apprêtent à prendre le train pour rejoindre Algeciras et l'Afrique du nord.
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© 1982 Ópalo Films S.A.

Plaza de toros de las Ventas (Salamanca)

De style néo-mudéjar, les arènes de las Ventas, commencées en 1922, furent inaugurées en 1931. Dessinées par l'architecte José Espeliu, la décoration, à base d'azulejos, est due à Manuel Muñoz Monasterio. Elles peuvent accueillir presque 24 000 aficionados. Ce sont les 3e plus grandes au monde.

José, Antonio et Rosario vont prendre le métro pour trouver une chambre à louer dans une pension.

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© 1982 Ópalo Films S.A.

Azca (Tetuán)

L'idée de créer une zone d'édifices de bureaux remonte à 1946 et fut baptisée "Asociación Mixta de Compensación de la Manzana A de la Zona Comercial de la Avenida del Generalísimo" (AZCA). Elle fut reprise en 1954 et le projet gagnant fut celui de l'architecte Antonio Perpiñá qui s'inspira du modèle américain du Rockefeller Center (New York). Ce n'est pourtant qu'au milieu des années 60 que le projet commence à se mettre en place. Vont ainsi surgir de terre, les gratte-ciels Torre Winston (1979-2005, détruite pas un gigantesque incendie), Torre del Banco de Bilbao (1981), Torre Europa (1985), Torre Picasso (1988), Torre Mahou (1990), Torre Titania (2013)..., parmi les plus hauts de la capitale.

Course poursuite entre Antonio et Rogelio et ses complices.

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© 1982 Ópalo Films S.A.

 

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